Spettacoli Teatrali dell'attore Gennaro Cannavacciuolo
Auteur: Manlio Santanelli
Mise en scène: Marco Mete
Production: Compagnia dell'Atto
Spectacle de prose
Dans ce spectacle, Gennaro Cannavacciuolo raconte et chante la vie artistique et privée de Milly.
Le récital trace en deux temps une biographie avec les chansons les plus représentatives de l’actrice - chanteuse piémontaise, chaque chanson étant choisie pour souligner un moment significatif de sa vie et de sa carrière.
Dans un cadre scénographique élégant avec des éclairages décroissants, le fond principalement noir consiste en très grandes photographies retraçant les divers moments de la vie de Milly, que Gennaro manœuvre aux moments-clés de son récit. On commence avec varietà degli Anni 20 sur les notes de “Era nata a Novi”, puis “Le rose rosse”, “Donne e giornali” et “Mutandine di chiffon”. On passe ensuite au flirt entre Milly et le Principe Umberto, ainsi qu’à l’amour désespéré de Cesare Pavese, jamais partagé par l’artiste, et dont elle reçut des lettres enflammées. Viennent ensuite les notes de “Parlami d’amore Mariù” qui signalent la rencontre avec Vittorio De Sica, dont sortira une éternelle amitié.
Le premier temps s’achève sur un revival de la période française évoquée par “Milord” et deux chansons de Jacques Brel dont “La Valse”.
Avec « Si fa ma non si dice », son cheval de bataille, le deuxième temps s’ouvre sur la rencontre avec Strehler, racontée par quelque unes des chansons les plus significatives de Brecht, dont “Ballata della schiavitù sessuale”, “Surabaya Johnny” et la “Ballata di Mackie Messer”.
Puis, un morceau récité de « L’Istruttoria » de Peter Weiss (procès d’Auschwitz à Francfort), texte interprété par Milly pour la première fois en Italie, rencontrant un grand succès.
Le spectacle continue sur le thème de l’heureuse rencontre avec Filippo Crivelli qui créera pour elle le célèbre « recital » dans lequel Milly, outre qu’elle chante un brillant répertoire de variété, introduit celui de Brecht-Weill et les textes les plus significatifs des chanteurs et musiciens des années 60-70, tels que Endrigo, Lauzi, De Andrè, Aznavour et Piazzolla, ici reproduits avec une intensité croissante.
Auteur: Gennaro Cannavacciuolo
Piano: Dario Pierini
Sax-clarinette: Andrea Tardioli
Violoncelle: Francesco Marquez
Production: Elsinor
Lumières: Michele Lavanga
Ingégneur du son: Alfonso D'Emilio
Milly a beaucoup chanté “en tant qu’homme”, et en reprenant ses chansons il s’agit, pour Cannavacciuolo, d’une sorte de déplacement in situ, avec orgueil, respect et profonde humilité.
L’abstraction est pour moi le caractère essentiel de cet artiste, qui s’exprime par le chant et le récital. Gennaro Cannavacciuolo demeure en un endroit mystérieux, aux confins de l’abstraction et de l’émotion. Il a le don de chanter consciencieusement, et d’accorder une extrême attention à son expression et la manière de s’exprimer. La rencontre entre Gennaro Cannavacciuolo et Milly donne des résultats extraordinaires… Cannavacciuolo donne à sa présence l’aspect d’un rêve, en feignant une distraction qui en fait est un ornement, une grimace, ressemblant à ce dont étaient capables Totò, Eduardo et en dernier Massimo Troisi. La Repubblica, Alvise Sapori
Auteur: Antonio Grosso
Mise en scène: Paolo Triestino
Production: RazMaTaz
Mon fils a toujours été curieux. Un jour il m’a dit: papa, est-ce que le paradis existe vraiment? Aucun père ne peut fournir de réponse à cette question en pensant d’être précédé dans ce passage outre-monde par son propre fils. Il s’agit d’une douleur incommensurable, où les lois de la Nature sont inverties et, comme toute chose contre-nature, on y voit quelque chose d’abominable. Un père et un fils, un fils et son papa : un lien profond, viscéral qui amène le père et protagoniste de cette histoire à vivre des émotions fortes. Voir son fils naître, croître, devenir adulte et…
Dans L’Invisibile che c’è, tout reste en suspens, tout tourne en orbite autour cette «absence visible », comme le petit train électrique qui fonctionne à la perfection grâce à de multiples mécanismes qui s’emboitent : et lorsque un des mécanisme se bloque, tout se complique et parcourir rien que 3 mètres peut devenir extrêmement compliqué.
La vie est souvent imprévisible : et qu’advient-il si la mort le devenait également ?
Le spectacle dédié à Yves Montand se présente sous forme de récital et retrace ses premières apparitions en Toscane jusqu’à ses triomphes à Paris: un parcours de 70 ans (1921-1991).
Les chansons les plus significatives de l’artiste ponctuent les moments saillants de sa vie et de sa carrière, parsemée de succès extraordinaires et d’engagements politiques importants. Des chansons gravées dans l’histoire: Les feuilles mortes, A Paris, Sur le ciel de Paris, C’est si bon, A bicyclette, C’est à l'aube, Je suis venu à pied, Bella Ciao, Mon manège à moi, Paris canaille…
Le récit est chronologique et, à travers les chansons, relate les moments les plus significatifs qui ont caractérisé la vie exceptionnelle de Montand, né Ivo Livi:
- ses débuts: fils d'immigrants pauvres, manœuvre infatigable dès l'âge de 12 ans, il découvre son talent et le cultive la nuit tout en travaillant le jour. Il commence par se produire dans des salles de spectacles de la banlieue de Marseille pour culminer ensuite à l'Olympia de Paris et au Metropolitan à New York;
- ses amour: Edith Piaf, Simone Signoret, qu'il épousera en 1951 et dont le mariage durera 35 ans, Marilyn Monroe et Carole Amiel qui deviendra sa femme et lui donnera la joie de la paternité;
- le cinéma: la période d'Hollywood, la rencontre avec Costa-Gavras;
- les rencontres avec des grands hommes de culture et des politiciens; Prévert, Picasso, Apollinaire, Khrouchtchev, Kennedy, Tito et Mitterrand.
Classique et raffinée, la structure du récital est celle du théâtre-chanson où de courts monologues, des anecdotes, des curiosités et des épisodes importants qui racontent la vie de Montand introduisent les chansons dans une atmosphère suggestive rehaussée par des effets de lumières captivants.
Un quatuor accompagne Gennaro Cannavacciuolo: en plus du piano, une batterie, une contrebasse et un saxophone-clarinette qui se lance parfois dans des solos au rythme de swing.
Trois numéros dansés avec des claquettes sont particulièrement fascinants. Fred Astaire était un mythe pour Montand qui a émulé le danseur américain en créant même le célèbre numéro connu sous le nom du Le garçon dansant, ici réinterprété par Gennaro parmi d’autres.
La scénographie s’inspire d’une invention de Montand dans les années ‘50: l'orchestre prend place à l'arrière de la scène, dans une position centrale, mais dissimulé par un voile et un subtil jeu de lumières met en évidence, selon le cas, les musiciens ou d’autres éléments scéniques.
Billetterie Salle de l'Alhambra - Genève