Le durcissement du ton entre la Corée du Nord et les Etats-Unis est effrayante: je lis au quotidien les nouvelles dans les journaux et je suis vraiment choqué par la situation actuelle. La tragédie qui dériverait d'un conflit nucléaire serait immense, d'une ampleur inimaginable; et l'Histoire enseigne que les dictateurs ne devraient pas être sous-estimés, tandis que le concept de l'unicité et sacralité de la vie doit être ramenée au centre du débat.

Je me demandais depuis un certain temps ce que pourraient faire les deux «rivaux» pour exorciser cette hypothèse et j'ai eu une idée. Une idée peut-être politiquement risible, une idée simple, mais qui pourrait être toutefois intéressante à évaluer sérieusement.

Donald Trump et Kim Jong-un devraient se rencontrer à Hiroshima, au Musée de la Paix, qui illustre de façon dramatique ce que signifie la guerre atomique. D'abord ils visitent le musée: après quoi, ils s'assoient et commencent à discuter, avec l'accord préalable qu’ils ne sortent pas du musée jusqu'à ce qu'ils ne trouvent une solution pacifique. Ou bien ils trouvent une solution raisonnable qui exclut toute forme de conflit nucléaire, ou bien ils restent cimentés à l'intérieur du musée!

Voilà l'idée d'un artiste, peut-être absurde, mais pas tellement si on y pense bien…

Proposal to Kim and Trump prevent a nuclear war

The raise of tones between North Korea and the USA is frightening: I follow the news in the newspapers and I am really shocked by the current situation. The tragedy that would arise from a nuclear conflict would be immense, of unimaginable proportions; and History teaches not to underestimate dictators, whereas it is essential to focus on the uniqueness and sacrg about it ...edness of life.

For a long time, I have been wondering what the two "rivals" could do to avert this hypothesis and I had an idea. An idea perhaps politically derisory, a simple idea, but that could be stimulating if seriously assessed.

Donald Trump and Kim Jong-un should meet in Hiroshima, at the Museum of Peace which dramatically illustrates what atomic war means. Firstly, they visit the museum: after which they sit down and start deliberating, complying to a preliminary agreement calling that, if they do not agree on a way out, they do not depart from the museum. Either they find a reasonable solution that excludes any form of nuclear conflict, or they remain, inside cemented!

This is the suggestion of an artist, perhaps bizarre, but not that much if thinking...

Voici 190 ans, un génie nous quittait, un géant de la musique: Beethoven.

Récemment j'ai pu assister à un magnifique concert à l'église Aracoeli de Rome: l'Orchestre symphonique de Salerne "Claudio Abbado" dirigée par l'excellent Japoco Sipari de Pescasseroli. Après une première partie avec musiques de Saint-Saëns, y compris le concert no. 1 pour violoncelle op. 33 avec le soliste Giuliano de Angelis, voici qu’arrive la symphonie numéro 7 de Beethoven.

La 7ème symphonie est merveilleuse , mais beaucoup trop complexe pour la commenter ici.

Cependant, j'aimerais partager l’extrait d’une sonate qui me procure une véritable joie intérieure en l'écoutant, une sorte de «plaisir intellectuel intime»: il s’agit de la fugue de la sonate Hammerklavier.

Cette fugue est peut-être moins connue du « grand public », mais il s’agit d’une composition MONUMENTALE, d’une énorme puissance expressive et de grande beauté: un témoignage du génie et de l'unicité de Beethoven à mon avis, un plus de l’existence d’une dimension supérieure à celle matérielle et psychique...

Chères amies, chers amis, après des années de sacrifices, d'entraînements intenses et épuisants, de salades et de beefsteaks du matin au soir, de levées matinales, de tonnes de suppléments protéinés et de vie chaste, j'avoue que j'ai décidé d'arrêter le sport.

Voici une photo-souvenir, avant que je ne perde définitivement mon tonus musculaire.

J'espère que vous continuerez néanmoins à me suivre…

Sans regrets, #cequevousnesaviezpas .

*Je remercie mon personal trainer Barbara Russo pour sa patience et son engagement à mon égard*

La vie est étrange parfois et vous amène des surprises qui portent à s’interroger…

A la mi-septembre 1984, je commençais ma quatrième et dernière saison avec la compagnie de Luca De Filippo dans la comédie d'Eduardo “Chi è cchiù felice e’ me” pour la mise en scène de Eduardo. A cause de ses problèmes de santé, le grand Eduardo ne pouvait pas quitter son domicile: aussi, Luca a organisé les répétitions dans le salon de sa villa située à Rome, dans le Quartier Trieste. Un bel endroit à une heure et demie de chez moi vu qu’alors j’habitais sur la via Tuscolana.

Vous pouvez imaginer le bonheur du jeune-homme enthousiaste que j’étais, répétant dans le salon du Maestro, assis sur son canapé, à environ deux mètres de distance.

Les répétitions étaient très délicates et fatigantes en raison de l'état avancé de la maladie, mais néanmoins nous étions heureux d’avoir Edoardo si près de nous et d’être dans son espace intime.

J'aimais beaucoup cette maison, ses odeurs, les lumières chaudes de ce salon, la présence d’Eduardo et cette période est restée indélébile dans ma mémoire. Or, voilà que 35 plus tard je me retrouve à vire à 100 mètres de cette villa, devant laquelle je passe presque tous les jours quand je suis à Rome. Et, comme par enchantement, je revis chaque fois ces émotions, j’entends sa voix faible qui m’indique, avec douceur et patience, la juste intonation, les gestes et ainsi de suite.

Y a-t-il un sens à cela? Je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, j'aime penser que ce n'est peut-être pas une simple coïncidence...