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Gennaro Cannavacciuolo

Gennaro Cannavacciuolo

Attore e cantante italiano, lavora in teatro, cinema, tv e in molte operette. Vincitore di numerosi premi, fra cui il premio ETI 2009.

URL du site internet: https://www.gennarocannavacciuolo.com

Pourquoi “I love New York”

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" I love New York "  se voit partout, t-shirts, casquettes, sacs, bottes, une inscription que de nombreuses autres villes du monde utilisent aussi. Mais vous êtes-vous déjà demandé d'où venait ce slogan? Oui, car il s’agit d’un slogan, d’un logo et d’une chanson remontant à 1977 créés à l’occasion d’une campagne de publicité visant à promouvoir le tourisme dans l’État de New York. "I Love New York" est la chanson officielle de New York, créée par le graphiste Milton Glaser, sous la direction de William S. Doyle, vice-commissaire du Département du commerce de l'État de New York: ai départ c’était un dessin qui accompagnait le slogan de l’agence "I Love New York" et conçu dans un taxi. Il comprenait la lettre I et une silhouette en forme de cœur suivie de NY, le tout sur la même ligne. Glaser a décidé d'empiler le I et le cœur sur une ligne au-dessus des personnages de New York, déclarant plus tard qu'il a été probablement influencé "de manière subliminale" par l'image du pop art LOVE de Robert Indiana.

À l'époque, on pensait que la campagne durerait deux ou trois mois, au point que Glaser y travailla gratuitement. Au contraire, cette icône de style pop a connu un succès retentissant et continue d’être si fructueuse qu’elle est présentée dans de nombreux autres pays, même si, dans l’esprit du public, le logo reste étroitement associé à New York et qu’il figure sur des millions de t-shirts blancs. Le slogan est devenu particulièrement important après le 11 septembre, créant une unité entre la population et les touristes qui portaient tous ces mêmes tee-shirts en guise de soutien moral contre l’attentat. Glaser a ensuite créé une version modifiée pour commémorer le 11 septembre, à savoir "I Love NY More Than Ever", avec une petite tache noire sur le cœur qui symbolise le site du World Trade Center. Le point noir se rapproche de l'emplacement du site dans la partie inférieure de l'île de Manhattan.

Voilà, pour votre curiosité. cool

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Splendeurs et misères des loges de théâtre

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Comme vous pouvez l’imaginer, au cours de décennies de "pèlerinage" dans de nombreux théâtres en Italie et à l’étranger, j’en ai vu de toutes les couleurs et de tous points de vue. J'ai récité sous des installations techniques dangereuses, sur des scènes avec des planches cassées, dans des théâtres où on mourrait de froid l’hiver et où on étouffait dès le mois d’avril. J'ai trouvé des théâtres sans eau courante dans les toilettes. Il y a des théâtres dans lesquels le directeur vous accueille avec beaucoup de chaleur et d'autres dans lesquels il n’y a que le gardien et où, si vous avez une moindre exigence, vous devez vous fier aux compétences de votre équipe personnelle... Il y a même des théâtres où il pleut du toit et d'autres où vous trouvez des murs moisis.

Évidemment, il y a également des théâtres où tout est à l'opposé! Des corbeilles de fruits et maintes friandises vous accueillent dans les loges. Il arrive aussi qu’un préposé passe toutes les demi-heures avec un chariot vous demandant si vous avez besoin de quelque chose. J'ai vu et "vécu" de magnifiques loges, avec douche privée équipée de gel douche, shampoing et serviettes parfumées; d’autres avaient carrément des canapés-lits pour se reposer, carpettes et pantoufles jetables.

En bref, je pourrais écrire un livre à ce sujet, le nommant "itinéraire théâtral tragi-comique ...".

Et oui: parfois vous auriez envie juste de pleurer, de rage et de tristesse, mais il faut quand même aller sur scène, à l'heure convenue, jouer son rôle, feindre que tout va bien…

Alors j'ai décidé d’écrire un petit vademecum, ce que nous aimerions (artistes et techniciens) trouver dans un théâtre à notre arrivée, le matin avant de débuter:

- Un responsable technique (il arrive carrément de ne pas trouver les interrupteurs pour allumer ou éteindre les lumières de la salle...)

- un équipement technique correspondant à ce qui avait été convenu (souvent la présence d'un amplificateur ou d'un projecteur est garantie lorsque ni l'un ni l'autre existent ...)

- Un rideau qui fonctionne ... C'est toujours gênant de se retrouver avec un rideau en berne...

- Des loges propres: je ne prétends pas des senteurs de rose, mais au moins de la propreté et un panier à déchets VIDE (avez-vous idée de la puanteur émanant des restes alimentaires des artistes qui vous ont précédé ...?)

- Des loges avec une lumière qui fonctionne (il m’est arrivé de me trouver dans l’obscurité…)

- Loges chauffées (surtout en hiver): au moins 22 degrés.

- Si les loges sont dotées de fenêtres, il serait bien qu’elles fonctionnent, à savoir que l’on puisse les ouvrir ou les fermer. En hiver, pour ne pas avoir de courants d'air et en été pour ventiler la pièce.

- Il est toujours agréable de trouver une bouteille d’eau dans les loges: je sais que cela coûte jusqu’à 1 euro, mais il arrive que les bars du quartier soient fermés et qu’il n’existe pas de distributeurs automatiques: la soif règne quoiqu’il en soit ...

- Toilettes avec de l'eau courante et équipées de papier toilette. La clé est souvent considérée un surplus: personnellement j’aime une certaine privacy ...

- Les lumières de service dans les coulisses (marcher dans le noir, changer de costume dans le noir, ce n'est pas très facile et peut même être dangereux)

Enfin, il est toujours souhaité de commencer le spectacle à l’heure, avec un retard maximum de 5 minutes. Vous ne savez pas à quel point il est odieux d’attendre 15 à 20 minutes derrière de rideau, d’entendre les voix du public, ses allées et venues incessantes, ses innombrables appels téléphoniques, l’éternelle phrase "je dois éteindre, le spectacle va commencer» (mais la plupart du temps ils ne l’éteignent pas de toute façon ) ...

Veiller à ces éléments n’est pas si sorcier, croyez-moi, et ce sont des aspects qui donnent une plus grande sérénité et nous permettent de mieux travailler.

Sur la photo, me voilà bien reçu dans la belle loge du Théâtre Florida à Florence.

 

Théâtre Florida de Florence  

 

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Hôpital de Sion: le témoignage d’un Italien en vacances

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Pendant mes vacances de Pâques, j'ai malheureusement dû appeler d'urgence le service de garde téléphonique de l'hôpital de Sion (Valais - Suisse) pour un malaise de mon fils, heureusement sans gravité et résolu en 48 heures. Le service téléphonique, en la personne de l'infirmière Mme Aude, m'a répondu après 3 sonneries, tant à 19h30 qu’à 21h30, me donnant plusieurs conseils. Non seulement! Le lendemain, à 13 heures, le pédiatre chef, Dr. Russo, m'a appelé personnellement pour savoir si la situation était résolue ou pas: chose incroyable pour nous les Italiens…. Vu que la situation n’était pas vraiment résolue, il m'a invité à me rendre à l'hôpital pour une consultation plus approfondie.

Or, dès que j’ai raconté ce qui m’était arrivé à des amis valaisans, tous ont semblés très étonnés que mes appels téléphoniques eussent trouvé réponse. Je découvre ainsi que la presse locale publie depuis plusieurs jours des articles critiques sur ce service téléphonique, en lui reprochant des interruptions brutales et injustifiées.

Compte tenu de mon expérience, j’ai voulu en discuter avec les membres de l’hôpital. Et bien, il semblerait qu’une campagne médiatique est en en cours, critiquant le travail du personnel. Ce service gratuit et volontaire, actif depuis 2004, n’a absolument pas été interrompu! Il a seulement été limité entre 17h00 et 23h00 - heures durant lesquelles les cabinets privés sont fermés -, car en quelques années les appels du service sont passés de 4000 à 15000. Après 23 heures, en cas d’urgence, il faut appeler le 144. Donc, cette limitation à 6 heures par jour ne découle en aucune manière d'une mauvaise volonté, mais d'une réelle impossibilité de gérer un nombre aussi élevé d'appels téléphoniques qui doivent être gérés en sus du travail courant, sans compter que la durée moyenne de chaque appel dépasse souvent 10 minutes. À juste titre, les membres du personnel avec lesquels j'ai parlé demandent simplement l’intégration de 1 voire 2 unités au service, rien d'autre. Ce n’est donc pas une question d’insensibilité ou d’indifférence aux demandes d’aide de la population, bien au contraire! Et je peux affirmer que pendant les 3 heures que j’ai passées à l’hôpital, j’ai assisté à un nombre impressionnant d’appels externes auxquels les infirmières ont toujours répondu avec grande disponibilité et gentillesse, malgré le travail interne à effectuer.

Par conséquent, j'aimerais lancer une fleur au service en question et à l'hôpital en général.

J’ajoute aussi que les prestations sanitaires ont été excellentes et rapides, que l’environnement était très accueillant, en particulier pour les enfants, le personnel souriant, affectueux et extrêmement professionnel, malgré une quantité de travail évidente qui ne laissait pas de répit. Mon fils a d'abord été visité par 2 infirmières, puis par le pédiatre de garde, ensuite par l’ORL et enfin par le médecin en chef; il a également subi deux examens par des spécialistes. Tout cela en trois heures, avec une attente initiale de 10 minutes et un niveau de confort digne d’un hôtel 5 étoiles! Je tiens donc à remercier sincèrement l’hôpital de Sion et en particulier Mme Aude qui nous a très bien assistés par téléphone la veille de la consultation.

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Frisée ou lisse?

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Frisée ou lisse? C'est une blague d’un de mes spectacles, mais ce sont aussi, et surtout deux adjectifs, qui qualifient le célèbre gâteau la sfogliatella, souvent l'objet de double sens…

Mais là où il a été inventé, je pense qu’il y avait très peu de «double sens», hélas. Oui, parce que la sfogliatella a été créé dans un couvent, presque certainement celui de Santa Rosa, sur la côte amalfitaine, même si certains donnent la primauté à Santa Chiara.

La tâche des religieuses était également de cuisiner, y compris le pain qu'elles faisaient cuire tous les quinze jours. Il semble qu’un jour, au XVIIe siècle, il était resté sur la table un surplus de pâte à base de farine cuite dans du lait (de la semoule). Il était impensable de le jeter, alors une religieuse a bien pensé – une sainte inspiration – d’y ajouter un peu de sucre, des fruits secs et de la liqueur de citron, créant ainsi une "farce" qu’elle a enfilé entre deux couches de pâte, additionnées de saindoux et de vin blanc.

Peut-être pour apaiser son sentiment de culpabilité d'avoir créé quelque chose de si succulent (c'est c’est moi qui le dit! smile), la religieuse a plié la feuille du dessus, lui donnant la forme d'un chapeau de moine, avant de tout mettre au four. Le succès a été immédiat et très rentable!

Le couvent a commencé à produire la "Santarosa" ainsi nommée pour les agriculteurs de la région, toujours gourmands, qui déposaient des pièces dans la roue avant de les tourner et d'obtenir cette exquise nouveauté. Après environ deux siècles, sa renommée a atteint Naples jusqu’à ce que Pasquale Pintauro, aubergiste de  via Toledo, ait reniflé le marché. Il commença à produire le Santarosa, en transformant sa taverne en pâtisserie.

Pour être honnête, Pintauro a eu le mérite de modifier la recette originale, beaucoup plus simple, et de renommer le gateau «sfogliatella». Sa variété la plus connue, la frisée, a toujours conservé sa forme triangulaire en forme de coquille. Désormais célèbre, la sfogliatella se retrouve maintenant dans toutes les pâtisseries de Naples. Pour ceux qui recherchent le haut de gamme, je recommande la même boutique de Pintauro, toujours à via Toledo, qui a bien sûr changé de gestion, mais pas de qualité, ou bien la pâtisserie Bellavia.

 

 

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