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Gennaro Cannavacciuolo

Gennaro Cannavacciuolo

Attore e cantante italiano, lavora in teatro, cinema, tv e in molte operette. Vincitore di numerosi premi, fra cui il premio ETI 2009.

URL du site internet: https://www.gennarocannavacciuolo.com

Blog - Une grande actrice, Linda Moretti

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Aujourd'hui, je voudrais parler de l’actrice Linda Moretti, une des plus grandes actrice caractéristique du théâtre napolitain, aussi présente au cinéma. Très appréciée par le grand Eduardo de Filippo, elle joue dans la plupart de ses pièces, tant au théâtre qu’à la télévision (série de pièces enregistrées dès les années 70.). Lorsque Eduardo a mis fin à sa compagnie en 1980 et donné vie à celle de son fils Luca, Linda Moretti a été la seule actrice de l'ancienne compagnie à passer dans la nouvelle. J'étais alors un des plus jeunes de la compagnie de Luca et je dois remercier Linda pour toutes les belles choses qu’elle a enseignées et léguées aux jeunes acteurs de l'époque que nous étions, curieux et assoiffés de connaissance. J'ai des souvenirs extrêmement vifs de l’époque et je peux dire que c’était un énorme plaisir d’être sur scène tous les soirs avec Linda.

Sa longue carrière a été parsemée de succès, notamment avec «Brutti sporchi e cattivi»avec Nino Manfredi, réalisé par Ettore Scola et « Il Postino » avec Massimo Troisi.

Linda a laissé donc une trace tangible en tant qu’actrice des plus qualifiées du théâtre du XXe èmesiècle, douée d’une récitation passionnée et vivante. Pour l'occasion, voici deux photos avec Linda, tirées du spectacle « Un Turco Napoletano » de E. Scarpetta, avec mise en scène de Eduardo De Filippo.

Merci Linda!

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Blog – mes chapeaux bien-aimés

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J'ai toujours aimé les chapeaux: je les porte en toutes saisons, à tout moment de la journée. J’en ai tellement que je ne parviens presque plus à rentrer chez moi! Ci-dessous une de mes collection de chapeaux sur mesure: vu son volume, je pourrais presque a vendre, si quelqu’un est intéressé.

Difficile de sortir de chez moi sans chapeau. Le chapeau contient un monde de significations différentes. Celle de saluer par exemple, levant légèrement son chapeau en pliant la tête; il indique aussi le respect: en entrant dans l'église, vous retirez votre coiffe.

Dans de nombreux pays et dans d'autres cultures que la nôtre, le chapeau souligne une distinction de type ethnique et religieux: les turbans, ou chapeaux mongols, mais aussi les chinois sont un exemple. En Occident, le chapeau met en évidence un statut socio-culturel: un paysan ne porte pas de cylindre .... Un Lord anglais n'amènerait pas une «coppola» sicilienne ou un béret de paille.

Au temps des Romains, un chapeau pouvait être symbole de liberté: un esclave affranchi portait soi-disant un pileus ou un bonnet phrygien; de même, les forçats de Marseille, pendant la Révolution française, en faisaient un symbole de liberté. A l’opposé, il y a la casquette des prisonniers….

Mais le chapeau peut aussi et simplement souligner un style personnel: au final c'est un accessoire qui, outre une fonction originale purement utile, c'est-à-dire éviter de prendre froid à la tête, complète un habillement, lui donne originalité et / ou raffinement.

Dans mes spectacles, il y a souvent des chapeaux: sérieux, élégants, fous, ironiques, ridicules et grotesques ou triviaux, visant à compléter la représentation d’un personnage.

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Blog – Dario Antonello nous a quitté

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J'ai appris hier la mort de Dario Antonello, ce qui m'a beaucoup attristé. Une mort triste, absurde, probablement évitable. A 39 ans cet écrivain et éditeur a été trouvé sans vie dans sa librairie: il laisse sa petite fille et sa femme. Antonello était un intellectuel, un poète et gérait à Macerata sa belle librairie Scaramouche. Il avait fondé en 2013 la maison d'édition Giometti&Antonello, d'inspiration humaniste, spécialisée dans la publication d'œuvres littéraires, philosophiques et artistiques, toujours attentive aux grands penseurs modernes jamais traduits. Et l'un d'entre eux, publié récemment, m’a marqué: LSD, à savoir la correspondance entre l'écrivain et philosophe allemand Ernst Jünger et le chimiste Suisse qui a découvert le LSD, Albert Hofmann. Les deux amis ont connu l'acide pour des raisons certainement plus «nobles» par rapport aux motivations plus tardives de la beat génération et sa culture de la déviance, de l’inadéquation sociale et vacuité existentielle. Un incroyable voyage dans leurs «trips» jusqu’à la perdition profonde et les interrogations existentielles qui en découlent. A la question s'il était un croyant, voici la réponse de Hofmann: «Nous devons nous mettre d'accord sur la signification du mot «religion». En tant que chimiste, je vous dirais que plus on va au fond, plus on étudie le petit, l’infime parcelle de la matière, plus il faut admettre un principe spirituel. Qu'est-ce tient ensemble les atomes? Qu'est-ce qui les organise? Si admettre relève de la religion, alors oui, je suis religieux".

Et puis, leur conclusion, tel un avertissement: rester à l'écart de la drogue.

Maison d’édition Giometto&Antonello

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