«Gennaro Cannavacciuolo: une élégance qui s’exprime dans le geste, dans la mimique du visage, dans le style de ses traits d’esprit et dans sa présence scénique extraordinaire qui rendent évidente une maitrise absolue des planches et du public», Guido G. Guerrera, La Nazione, 2016
Citons Eduardo De Filippo, dans l’ordre du jour de son théâtre, en 1981: «Je remercie Gennaro Cannavacciuolo de sa collaboration, et surtout de son engagement, ainsi que de la manière éminemment professionnelle avec laquelle il a su faire face à des situations imprévues; c’est le début d’un long parcours …». Gennaro Cannavacciuolo a 8 ans lorsqu’il découvre le théâtre, à l’école, au cours d’un récital dans lequel il joue le rôle de Pinocchio; tout de suite il comprend que sa destinée est celle de devenir acteur. Jusqu’à l’âge de 18 ans, il suit des cours de théâtre, parallèlement aux études. Avec son diplôme en poche, et malgré l’opposition de ses parents, il décide de satisfaire sa passion et réussit à se faire remarquer par Eduardo De Filippo lequel, pendant cinq ans et jusqu’à sa mort, le prend sous son aile en l’introduisant dans sa compagnie. Naturellement, ces cinq années ont été fondamentales pour sa formation, aussi parce qu’à la même époque, il fait connaissance de Pupella Maggio, dont il deviendra un grand ami et avec laquelle il travaillera aussi sur scène. A la mort d’Eduardo, il s’affirme également comme chanteur et danseur. Ses choix artistiques deviennent toujours plus stimulants, le conduisant à interpréter des rôles et à participer en qualité d’acteur vedette ou de co-protagoniste, à des spectacles mémorables: on pense à: “Cabaret”, à “Concha Bonita”, aux “Notti di Cabiria”, au ”Bacio della Donna Ragno”, à ”Carmela e Paolino”, à ”Questa sera Amleto”, et “Novecento Napoletano”, pour ne citer que quelques uns. A partir de 1966 il travaille pour des sociétés de production d’œuvres lyriques, jouant un rôle vedette dans de nombreuses opérettes, en particulier pour le Teatro Carlo Felice de Gènes, le San Carlo de Naples et le Teatro Lirico Giuseppe Verdi de Trieste, au Filarmonico et à l’ Arène de Vérone, ce qui lui vaut d’obtenir en 2002 le prix “Trieste Operette”. Dès 1988, il participe aussi à de nombreuses émissions de télévision ainsi que de «fiction», tant pour le cinéma que pour la télévision. Il a travaillé avec Giuseppe Patroni Griffi, Gina Lollobrigida, Francesca Dellera, Pippo Baudo, Paolo Limiti, , Marisa Laurito, Nicola Piovani, Alfredo Arias, Gianni Morandi, Saverio Marconi, Giulio Scarpati, Vittorio Sindoni, Carlo Vanzina et bien d’autres. Il tourne en 2017 “The Clash of future”, réalisateur Jan Peter et Frédéric Goupil, série co-produite par Arte, Looks Production et Les Film d’ici. Pour les professionnels de la critique les plus exigeants, Gennaro Cannavacciuolo est synonyme de talent, de classe, d’éclectisme et de fantaisie incomparables, l’un des derniers héritiers de la grande école de comédiens de théâtre liée à Eduardo qui le rend capable d’affronter le comique, le tragique, la revue, le cabaret avec un style inimitable. Gennaro Cannavacciuolo a remporté de nombreux prix, entre autres, en 2005 et en 2009, le plus important est le Premio ETI Olimpici del Teatro.
Auteur René de Cecatty, mise en scène Alfredo Arias, musique Nicola Piovani, avec Gennaro Cannavacciuolo, Alejandra Radano, Mauro Gioia, Sandra Rumolino, Gabriella Zanchi, Sibilla Malara. Cette comédie musicale raconte l'histoire de Pablo, footballer argentin professionnel, qui arrive à Paris et se transforme en femme et prend le nom de Concha: une femme tellement belle qu'on l'appelle Bonita. Concha Bonita vit plusieurs histoires d'amour et notamment avec un vieil et riche italien grâce auquel elle assure son avenir. Sa vie est merveilleuse, excitante et insouciante, jusqu'au jour où son ex fiancée argentine, Myriam, débarque à Paris pour lui faire connaître leur fille Dolly qui cherche à tout prix son père et dont Concha ignorait totalement l’existence....
[...] magnifique, ironique, unique, Gennaro Cannavacciuolo.
Corriere della Sera, M. Porro, 08.02.2007
[...] parmi les artistes se distingue un prodigieux G. Cannavacciuolo dans le rôle de Carlo, le coiffeur gay de Concha.
Il Mattino, E. Fiore, 13.12.2005
[...] G. Cannavacciuolo, méticuleux et mélancolique, hystérique et pathétique dans le rôle du coiffeur, dans Concha, son impayable créature, a trouvé une dimension pour ses rêves, et donné corps à ses fantasmes secrets ...
Messaggero Veneto, M. Brandolin, 24.11.2005
Poignant et pathétique, Gennaro Cannavacciuolo dans le rôle de Carlo.
La Sicilia, C. Celi, 18.02.2005
Pour le plaisir de l'odorat, inhalez le parfum de l'extravagance émis par les manières et le mélo de G. Cannavacciuolo, le factotum de Concha.
La Repubblica, R. di Gianmarco, 18.02.2005
[...] Carlo, un coiffeur extravagant, divinement interprété avec un véritable talent : Gennaro Cannavacciuolo.
Rinascita, A. Rizzo, 08.02.2005
Mise en scène: Bruno Garofalo, production: Di.Elle Grandi Eventi.
Arrangements musicaux: Antonio Esposito
Cast: Gennaro Cannavacciuolo, Rosaria De Cicco,Franco Castiglia - Ciro Capano - Susy Sebastiano, con Raffaela Carotenuto, Carmine De Domenico. Coreografie: Enzo Castiglia.
Immense Gennaro Cannavacciuolo...
Il Mattino, Enrico Fiore, 22.07.2008
C’est un spectacle-mythe qui revient et très bien réussi. Au centre de la scène se trouve une généreuse poignée d'acteurs-chanteurs et de danseurs dirigés par le grand Gennaro Cannavacciuolo, avec un équilibre d’élégance et de performances amusantes "en travesti" et des interprétations convaincantes conformes à la tradition.
La Repubblica, Giulio Baffi, 28.07.2008
Pour la version actuelle, à signaler Cannavacciuolo, toujours brillant, versatile, élégant et divertissant.
Corriere del Mezzogiorno, Stefano de Stefano, 31.07.2008
Deux protagonistes vraiment impeccables, Rosaria de Cicco et Gennaro Cannavacciuolo ...
Il Roma, Gaia Bozza, 22.07.2008
Cabaret de J. Masteroff, mise en scène Saverio Marconi, musique Kander-Ebb. Avec Gennaro Cannavacciuolo et Maria-Laura Baccarini
Gennaro Cannavacciuolo, son visage laqué et la bouche rouge, tient à merveille le rôle de M.C., un personnage épique, doux et terrible qui incarne le pécheur conscient, le gay super partes. Il Messaggero, R. Sala, 29.11.94 Le personnage de M.C .. (fabuleux Joel Gray dans le film) est joué par un excellent Gennaro Cannavacciuolo.
Panorama, G. Almansi, 14.11.93
Excellent Gennaro Cannavacciuolo qui incarne avec habileté le rôle d’un clown minable, méphistophélique, entretenant un rapport répugnant encore que mielleux avec le public. Authentique satire, au regard pervers sur l’imminente tragédie du nazisme, et auquel Cannavacciuolo confère une sensualité ambiguë, en se déplaçant avec des mouvements gracieux et en chantant avec une délicieuse malice. Il Piccolo, S. Cimarosti, 31. 07.93 Gennaro Cannavacciuolo est un grand amphitryon.
Emilia Costantini, Corriere della Sera, 18.11.94
Gennaro Cannavacciuolo dans le rôle de l’Animateur, au masque ambigu et grotesque, et l’extraordinaire présence allusive et vulgaire sur scène, idéogramme de la perversion vomie des bas-fonds nazis.
José Minervini, Corriere del Giorno, 12.05.94
Impayable Gennaro Cannavacciolo dans le rôle dangereux de l’Animateur : un fantaisiste dynamique, lubrique, drôlement effronté, une ombre lunaire ambiguë de la chute de l'Allemagne.
La Nazione, P. Lucchesini, 11.07.93
De tous les personnages masculins émerge le Maître des Cérémonies, allusif et luciférien, «voix narrative», confié au superbe Gennaro Cannavacciuolo, une espèce de leit-motiv allusif intervenant dans les profondeurs du drame.
Stefano Sacher, Trieste Oggi, 01.07.93
Incroyable M.C., clown livide et funèbre interprété par le grand Gennaro Cannavacciuolo avec un surplus d'expression à tonalité napolitaine. Avvenire, D. Rigotti, 29.06.93 Mais comment ne pas souligner l'interprétation splendide de l’Animateur, le véritable chef d'orchestre du spectacle, Gennaro Cannavacciuolo ? Comment ne pas mettre en évidence le feeling magnétique qui s’instaure sur sa physionomie diaphane et allusive, de grande classe, à laquelle font suite des moments de grossiéreté?
Luciano Gambucci, Il Resto del Carlino, Ancona
Gennaro Cannavacciuolo mérite d’être cité à part pour sa remarquable interprétation du Njegus: un rôle côtoyant le loufoque, rendu dans un style mesuré et d’autant plus exaltant. Un seul mot s’impose dans toute sa noblesse originaire: professionnalisme.
Sandro Compagnone, mensuel L’Opera, juin 2010, n° 248
Une mention spéciale est réservée au Njegus de Gennaro Cannavacciuolo, qui confirme son talent d’interprète et d’acteur de genre. Au fond, son rôle est le plus difficile de l’ensemble de la partition : au sein d’un drame où la musique est prépondérante et où les autres, s’ils récitent mal, peuvent se rattraper avec le chant. De plus, les salles de musique lyrique et leurs scènes ne sont certainement pas les plus appropriés pour la prose. Il faut encore garder l’équilibre entre sarcasme et ironie. Il faut être comique sans être loufoque, faire rire à la pointe de la fourchette, mais sans affectation, raconter comme il faut, en évitant toutefois la caricature. Un problème difficile en somme, qui dans ce cas a été dignement résolu.
Giancarlo Landini, mensile L’Opera, janvier 2010, n° 243
Un Njegus retentissant interprété par le fabuleux acteur Gennaro Cannavacciuolo. Sandro Compagnone, La Repubblica (édition de Naples), 15 mai 2010 … puis l’intervention au troisième acte de deux passages hermétiques adaptés aux talents de comique de Gennaro Cannavacciuolo et Bruno Praticò, respectivement Njegus et Barone Zeta.
Giovanni Carli Ballola, Il Mattino, 16 mai 2010
L’acteur Gennaro Cannavaciuolo – qui rappelle sans conteste Groucho Marx – interprète admirablement Njegus. William Fratti, Liricamente.it, 10.12.2009 Excellent le Njegus de Gennaro Cannavacciuolo.
Michelangelo Zurletti, La Repubblica, 05.12.2009
Sans surprise, l’acteur Gennaro Cannavacciuolo (Njegus) est absolument le meilleur, vraiment brillant, parfaitement adapté au personnage, polyédrique. Bravo en somme.
Il Giornale, 01.12.2009
Gennaro Cannavacciuolo est un Njegus plein d’esprit, d’un comique léger et mesuré, qui aurait pu être encore plus mis en valeur. Francesco Rapaccioni et Ilaria Bellini, Teatro.org, 28.11.2009 Gennaro Cannavacciuolo, brillant Njegus.
Roberto Iovine, La Repubblica – Gênes, 04.12.2009
Cette production de Salerne dévoile un autre atout de Gennaro Cannavacciuolo qui interprète un Njegus incontestablement supérieur, avec des changements de registre parfaitement adaptés.
Alfredo Tarallo, Il Mattino, 03.06.2004
Un Gennaro Cannavacciuolo pétillant dans le rôle du chancelier Njegus.
Olga Chieffi, Positano news, 30.05.2004
Simplement fantastique l’interprétation de Gennaro Cannavacciuolo. Véritable entraîneur, affabulateur extrêmement habile, maître des temps théâtraux, il a engagé le public dans le tourbillon irrésistible de mille gags pétillants avec l'autorité qui naît uniquement d’une spontanéité étudiée. Un nouvel Ettore Petrolini, certainement, doté d’une expression extraordinairement changeante et d’un charisme hors du commun.
Guido Guidi Guerrera, La Nazione, 23.02.2003
C’est un Gennaro Cannavacciuolo délié et extrêmement raffiné, un comique d’une force interprétative formidable: Njegus.
Goffredo Gori, La Nazione, 20.02.2003
Le top c'est l'apparition de Gennaro Cannavacciuolo (le baron Zsupan), le showman de la soirée, avec ses duos en costume de bain et chapelets des saucisses.
Francesco Moretti, Viale del Tramonto, 14.07.2006
Gennaro Cannavacciuolo, un outsider de la scène italienne, magnifique protagoniste dans Cabaret, Le Notti di Cabiria, Dolci Vizi al Foro et le très récent succès de Concha Bonita, s’affirme ici aussi dans le rôle du baron Koloman Zsupan, suscitant un grand enthousiasme entre chemisettes aux dessins de porcelets, dandinements et divers duos comiques.
Erica Culiat, Il Messagero Veneto, 09.07.2006
Zsupan, un Gennaro Cannavacciuolo véritablement impeccable.
Rino Alessi, Il Piccolo, 08.07.2006
Gennaro interprète brillamment le rôle du baron Zsupan.
Maria Fuchs, Trieste Oggi, 05.07.2000
Gennaro Cannavacciuolo est impayable dans le rôle du baron Zsuspan.
Rino Alessi, Il Piccolo, 02.07.2000
Gennaro Cannavacciuolo est excellent dans le rôle du baron Koloman Zsupan.
Maria Fuschs, Trieste Oggi, 01.07.2000