Chers amis, voici 90 ans naissait Domenico Modugno. Comme beaucoup d'entre vous le savent, j’ai très bien connu le grand chanteur qui m'a généreusement offert l'opportunité de réaliser mon récital "Volare oh oh", qui est mon soi-disant "spectacle-cult», ayant plus de 500 représentations à son actif et qui jouit toujours d'une excellente santé puisqu'il est encore distribution en 2018 et 2019.

Domenico Modugno, comme tous les grands artistes, était une personne humble, généreuse, joviale, profonde et légère à la fois. A l'époque j'étais très jeune et enthousiaste, mais intimidé de cette mise-en-scène: mais tout a fonctionné à merveille, Modugno m'a beaucoup aidé et est venu à la première, avec Gina Lollobrigida. Des années plus tard, sa femme, Franca, m'a confié que la seule affiche suspendue dans son studio, et toujours présente, est celle de mon spectacle qu’il amait particulièrement.

Modugno, avec Pupella Maggio et Eduardo de Filippo, a été un guide très important pour moi et pour ma carrière et je serai toujours reconnaissant au destin d'avoir eu cette merveilleuse opportunité.

Description du spectacle Volare

Tournée Volare

Aujourd'hui, le 9 novembre 2017, c'est le 26ème anniversaire de la mort d'Yves Montand, célèbre star du music-hall et du cinéma français, d'origine italienne.

J’ai toujours été fasciné, intrigué par ce chansonnier extraordinaire, au point que la première fois je suis arrivé à Paris en 1989, j’ai acheté avec mes premières économies beaucoup de ses disques et cassettes audio ... la quasi totalité de son répertoire. Et donc, en écoutant ses merveilleuses chansons, j’ai eu le désir de lui dédier un spectacle, comme je l'avais déjà fait avec Domenico Modugno. Cependant, j'ai bien vite abandonné l'idée, car cela me semblait très difficile ... Le temps passait, jusqu'au jour de sa disparition, le 9 novembre 1991, nouvelle qui m’a beaucoup frappé. Quelques jours plus tard, je traversais via Tuscolana où il y avait un marché aux puces: et voilà que - me croirez-vous? - je ressens une force étrange qui me pousse vers un stand spécifique: je m'approche et mes yeux "entrent" littéralement dans ceux de Montand! Oui, car bien exposé, il y avait un livre autobiographique de Montand avec, sur la couverture, son visage souriant avec cet air ironique et pénétrant bien connu. Le titre du livre s’intitulait: «tu vois, je ne ai pas oublié» - tirée de la chanson «les Feuilles mortes». Pour moi, ce fut un signe presque divin: J’ai immédiatement acheté le livre et j’ai su que, tôt ou tard, j’aurais chanté sa vie.

Maintenant, sans vouloir vous ennuyer, je précise seulement que la réalisation du spectacle a été difficile, troublante, aimée, abandonnée et reprise, ré-aimée... mais à la fin, la voilà sur scène dans un spectacle qui, je pense, représente très fidèlement mon idéal artistique.

Merci monsieur Ivo Livi, alias d'Yves Montand.

Ps. Je vous attends au théâtre!

Description spectacle

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Trailer spectacle

Les Feuilles mortes – Yves Montand

Le père.

Cher papa, aujourd’hui 2 novembre, un jour difficile à oublier, tu nous quittait voici 13 ans: le jour des Morts justement!

Tu me manques et je pense souvent à toi, avec une affection infinie et spécialement aujourd’hui. Je te fête donc avec 3 poésies tirées du livre sur le père et qui parlent de toi:

A MIO PADRE - ALGONSO GATTO

SE MI TORNASSI QUESTA SERA ACCANTO

LUNGO LA VIA DOVE SCENDE L’OMBRA

AZZURRA GIA’ CHE SEMBRA PRIMAVERA,

PER DIRTI QUANTO E’ BUIO IL MONDO E COME

AI NOSTRI SOGNI IN LIBERTA’ S’ACCENDA

DI SPERANZE DI POVERI DI CIELO

IO TROVEREI UN PIANTO DA BAMBINO

E GLI OCCHI APERTI DI SORRISO, NERI

NERI COME LE RONDINI DEL MARE.

MI BASTEREBBE CHE TU FOSSI VIVO,

UN UOMO VIVO COL TUO CUORE E’ UN SOGNO

ORA ALLA TERRA E’ UN’OMBRA LA MEMORIA

DELLA TUA VOCE CHE DICEVA AI FIGLI:

--COM’E’ BELLA NOTTE E COM’E’ BUONA

AD AMARCI COSI’ CON L’ARIA IN PIENA

FIN DENTRO AL SONNO- TU VEDEVI IL MONDO

NEL PLENILUNIO SPORGERE A QUEL CIELO,

GLI UOMINI INCAMMINATI VERSO L’ALBA.

RICORDO DEL PADRE - SIBILLA ALERAMO

SEMPRE CHE UN GIARDINO M’ACCOLGA

IO TI RIVEGGO, PADRE, FRA AIUOLE,

LIEVI LE MANI SU COROLLE E FOGLIE,

VIVO RIVEGGO CAREZZARE TRALCI,

ALLEVI ROSE E LABILI CAMPANULE,

SILENZIOSO TI SMEMORANO I GIACINTI,

STAI FRA COLORI E CALDI AROMI,

PADRE, SOLITARIO TROVANDO, IVI SOLTANTO,

PAGO E PERFETTO SENSO ALL’ESSER TUO.

PAPA’ RADICE E LUCE, PORTAMI ANCORA PER MANO - LUISA SPAZIANI

PAPA’, RADICE E LUCE,

PORTAMI ANCORA PER MANO

NELL’OTTOBRE DORATO DEL PRIMO

GIORNO DI SCUOLA.

LE RONDINI PARTIVANO, STRILLAVANO:

FRA CINQUANT’ANNI CI RICORDERAI

24 mai 1900 – 31 octobre 1984

Cher Maître, cher Eduardo,

Je tremblais de peur (ou mieux: j’avais le «timor reverentialis»), mais aussi de joie en votre présence.

Aujourd'hui, à l'occasion du 33ème anniversaire de votre long périple, je veux profiter des "social networks" (une expression qui vous ferait beaucoup rire aujourd'hui), pour vous remercier publiquement.

Merci pour tous ces enseignements qui m'ont permis d'interpréter la myriade de personnages que j'ai eu la chance de faire vivre. En créant mon personnage, votre voix, vos indications, votre détermination et votre assurance, ont toujours été à mes côtés, surtout en début de soirée, avant de monter sur scène, quand le cœur bat très fort!! Comme cette nuit d'été à Ferrare en 1981, dans les coulisses, vous m’aviez encouragé à franchir cette petite ligne magique qui vous transporte de l'obscurité des coulisses à la lumière inexorable et mystérieuse de la scène.

Cher Maître, merci pour la patience que vous avez toujours eu pour moi et merci aussi pour vos reproches. A l'époque j'étais mauvais, mais aujourd'hui je reconnais que vous aviez raison, et j’ai beaucoup bénéficié d’être repris par vous sur le travail.

Je étreins bien fort et vous salue en sachant que vous êtes toujours à mes côtés dans ce chemin compliqué et fantastique qu’est le théâtre.

Le 22 octobre 1811 naissait Franz Liszt. Nous parlons d’il y a 206 ans… d’un compositeur peut-être pas connu de tous. Mais quel compositeur et quel parcours artistique et personnel! Homme de grande culture, cosmopolite et virtuose du piano, dont les compositions s’inspirent essentiellement à des épisodes historiques, à des créations littéraires et picturales, à des thèmes religieux et à la beauté de certains paysages (lacs et montagnes surtout – voir les «années de pèlerinages»). Un langage original, empreint de mysticisme qui le porte à dépasser le romantisme: Liszt a été aussi abbé et acolyte de l’ordre franciscain. Sa production est vaste et beaucoup de ses thèmes musicaux sont encore bien présents aujourd’hui (dans la publicité ou copié par certains compositeurs de musique légère….) et j’invite les lecteurs à se documenter en la matière. Aujourd’hui, en proie à un «mood» automnal je vous propose Mazzeppa, une légende slave réélaborée par Victor Hugo qui raconte l’histoire d’un page polonais qui séduit une dame de la bonne société et, pour cela, sera condamné à être trainé lié à un cheval jusqu’à la fin du monde. Pour Liszt ce page représente l’artiste qui, emporté par son génie, chevauche la vie, le monde, et à travers la souffrance, devient poète.   

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