Hier, alors que je jouais du piano, j’ai été attiré par cette tête en papier mâché qui appartenait à Gabriella Ferri et qui se trouve sur mon piano. J'ai pensé tout à coup intensément à elle, me demandant pourquoi cette magnifique chanteuse n’a pas été considérée comme elle le méritait par les media. La production riche et variée de Ferri représente un témoignage important de la récente culture populaire italienne, et surtout romaine, qui mériterait plus d'attention. Avec son style folk revisité, Gabriella a chanté Rome, mais aussi Naples et le monde latin en général, écrivant souvent ses chansons elle-même et en s’inspirant de ce que les gens du peuple lui suggéraient.

Une artiste d’une grande personnalité, poignante, fragile et forte à la fois, avec une voix inimitable. Ci-dessous "Le Mantellate", un morceau qui raconte les sentiments des prisonnières et que Gabriella aimait particulièrement.

Gabriella possédait cette tête de papier mâché et y était très attachée: un objet simple, artisanal, presque anonyme; un visage du peuple. Ci-dessous, la photographie de l’étagère où elle tenait cet objet.

Celui-ci m'appartient depuis des années désormais et je suis heureux de le partager avec vous.